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17 octobre 2009

Le chagrin du roi mort

Jean Claude Mourlevat

Sur une petite île du Nord, Petite Terre, le roi est mort. Tous ses sujets viennent le saluer une dernière fois. Parmi eux se trouve Aleks. Aleks a un frère Brisco auquel il est très attaché. Tous deux ont été élevés comme deux jumeaux, c'est pourquoi le jour où Brisco est enlevé par une étrange femme, Aleks le ressent comme un déchirement et n'aura de cesse de vouloir le retrouver.

Ce roman est une pure merveille, tel un conte il nous emporte au coeur de cette terre où nous rencontrons une sorcière friande de tête de rat, un nain maniaque et une louve s'oubliant par amour. Les personnages d'Aleks et Brisco sont terriblement attachant, à tel point qu'il est difficile de les quitter. Beaucoup de thème chère à Mourlevat se retrouvent dans ce roman: la guerre, l'amour, le sacrifice, le pardon... Et enfin, l'auteur rend un très bel hommage à la lecture au travers du personnage de la bibliothécaire Mme Holm. Un pur bonheur de lecture.

Jean-Claude Mourlevat - Le chagrin du Roi mort
envoyé par LesHistoiresSansFin. - Regardez plus de courts métrages.

Posté par elfique à 09:06 - Romans Jeunesse - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

16 octobre 2009

A la vie à la mort

Helen Fitzgerald

Krissie et Sarah, malgré leurs différences sont les meilleures amies du monde. Quand Krissie ne cherche qu'une chose: les aventures d'un soir et ne surtout pas se caser, Sarah rêve de fonder une famille avec son mari médecin Kyle. Mais un petit grain de sable vient enrayer la machine, et Krissie tombe enceinte alors que Sarah suit des traitements contre la stérilité. Une jalousie s'installe. Malgré tout, elle décident de partir en vacances ensemble accompagnées de Kyle. Mais très vite la randonnée en Ecosse tourne au cauchemar et les démons de chacune vont se dévoiler...

Bon, on nous présentait ce roman comme sulfureux: il l'est parfois, même un peu trop cru inutilement. On nous le présentait également comme pesant: c'est sûr l'ambiance est terriblement oppressante au point qu'on n'a qu'une envie: fuir! Et puis on nous assurait un dénouement spectaculaire: là je n'adhère pas. Certes, c'est un thriller qui nosu fait frissonner, mais le dénouement était pour ma part prévisible et pas du tout spectaculaire. En bref, j'ai été déçue par ce thriller dont la 4e de couverture était plutôt prometteuse et qui finalement retombe comme un soufflet.

Posté par elfique à 11:57 - Thriller - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

14 octobre 2009

Quand vous lirez ce livre

Sally Nichols

Sam a 11 ans et est malade. Il est atteint d'une leucémie. Son copain Félix, lui aussi malade, partage avec lui les cours à domicile de Mme Willis. Sam entreprend alors d'écrire une liste des choses qu'il rêve de faire avant de partir ...

Voilà un livre très émouvant mais aussi très drôle. L'auteur a su manier l'humour pour traiter d'un sujet délicat et grave. On s'attache énormément aux personnages et même si on devine la fin dès le début du roman, on ne peut pas ne pas être émue par le courage de ce petit garçon. Un livre qui fait réfléchir.

Sally Nichols

(crédits photo Evene)

Posté par elfique à 09:06 - Romans Jeunesse - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

10 octobre 2009

Allumer le chat

Barbara Constantine

"Bastos, le chat philosophe et pédant, parvient à échapper au fusil de Raymond. N'empêche qu'il le nargue ce chat ! Et il faut encore s'occuper du môme, un peu nul en foot, qui n'a rien trouvé de mieux que de choper de l'eczéma sur le visage... Sans compter son imbécile de père qui se fait encastrer par un cerf de deux cents kilos. Il y a franchement de quoi devenir allumé dans cette famille !"(présentation de l'éditeur)

Voilà, c'est dit et ça résume tout à fait ce roman. C'est un peu déjanté, loufoque, mais c'est surtout très tendre. C'est livre idéal à lire quand le moral est au plus bas. C'est une bouffée d'oxygène. L'histoire tourne autour de Raymond (qui rêve d'allumer le chat) et de Mine (Mamie tendre et douce) qui vont devoir s'occuper de leur petit fils Rémi souffant d'eczema. Gravitent autour d'eux toute une série de personnages et d'histoires toutes plus loufoques les unes que les autres. Et tout cela est écrit dans un style très léger et truffé d'humour!

Pal -1 = 148

Posté par elfique à 09:41 - Romans - Commentaires [6] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

09 octobre 2009

Seul dans le noir

Paul Auster

"Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout en m'efforçant de venir à bout d'une insomnie, une de plus, une nuit blanche de plus dans le grand désert américain." Ainsi commence le récit d'August Brill, critique littéraire à la retraite, qui, contraint à l'immobilité par un accident de voiture, s'est installé dans le Vermont, chez sa fille Miriam, laquelle ne parvient pas à guérir de la blessure que lui a infligée un divorce pourtant déjà vieux de cinq ans, et qui vient de recueillir sa propre fille, Katya, anéantie par la mort en Irak, dans des conditions atroces, d'un jeune homme avec lequel elle avait rompu, précipitant ainsi, croit-elle, le départ de ce dernier pour Bagdad... Pour échapper aux inquiétudes du présent et au poids des souvenirs, peu glorieux, qui l'assaillent dans cette maison des âmes en peine, Brill se réfugie dans des fictions diverses dont il agrémente ses innombrables insomnies. Cette nuit-là, il met en scène un monde parallèle où le 11 Septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais en proie à une impitoyable guerre civile. Or, tandis que la nuit avance, imagination et réalité en viennent peu à peu à s'interpénétrer comme pour se lire et se dire l'une l'autre, pour interroger la responsabilité de l'individu vis-à-vis de sa propre existence comme vis-à-vis de l'Histoire. En plaçant ici la guerre à l'origine d'une perturbation capable d'inventer la "catastrophe" d'une fiction qui abolit les lois de la causalité, Paul Auster établit, dans cette puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience américaine contemporaine et l'infatigable et fécond questionnement qu'il poursuit quant à l'étrangeté des chemins qu'emprunte, pour advenir, l'invention romanesque. (Présentation de l'éditeur)

Autant j'avais adoré Brooklyn Folies, autant je suis passée à côté de celui-là. Après un début prometteur, je me suis ennuyée jusqu'à, à peu près, une cinquantaine de pages avant la fin. Je me suis perdue. Je suis déçue de ne pas avoir retrouvé le bonheur que j'avais éprouvé à la lecture de Brooklyn Folies, aussi je réessaierai avec d'autres titres de cet auteur.

Pal: 150 - 1 = 149!

Posté par elfique à 16:22 - Romans - Commentaires [3] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

08 octobre 2009

Abandons...

Parce qu'il m'arrive de ne pas accrocher à des personnages, à ne pas vouloir poursuivre la lecture parce que ce n'est pas le bon moment...

Trois femmes puissantes de Marie N'Diaye

L'histoire m'interessait, mais le style ne m'a pas plus. L'écriture ne m'a pas accrochée, et la lenteur a eu raison de moi. Peut être le re-tenterais-je ultérieurement.

La mort d'un lac d'Arthur Upfield

Je n'ai pas été au delà des 50 premieres pages, je pense tout simplement que je ne suis pas disponible pour ce genre d'ambiance en ce moment. Le résumé me tentait.

Alors celui là aussi je le retenterai surement!

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02 octobre 2009

Le club des incorrigibles optimistes

Jean Michel Guenassia

Michel Marini vient de fêter ses douze. Il vit à Paris, avec sa famille et étudie à Henri IV. On est en 1959, climat de guerre froide dans le monde mais également au sein de la famille. Ses parents se déchirent, son frère s'engage dans l'armée, et les mathématiques l'ennuient. Michel, lui se nourrit de lectures et de musique. Aussi, un jour, alors qu'il joue au Babyfoot au bistrot "Le Balto", il découvre, dans l'arrière salle, Sartre et Kessel ainsi que de nombreux réfugiés politiques venus de l'Est.

Grâce à une plume légère et agréable, l'auteur nous fait découvrir l'univers de ce jeune garçon, mais aussi les différentes épreuves qu'il doit affronter: le départ de son frère, l'amie qui sombre dans une dépression, ses parents qui se disputent toute la journée, et cette incompréhension des mathématiques. Il va aussi se lier avec ces hommes au passé étrange mais terriblement attachant qui viennent de l'Est, et notamment on s'attachera d'autant plus au personnage de Sacha dont le passé semble si énigmatique. J'ai passé un très très bon moment auprès de Michel, si bien que j'en redoutais de devoir tourner la dernière page. Certes, c'est un pavé, mais qui se lit extremement facilement. C'est mon deuxième coup de coeur de la rentrée.

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30 septembre 2009

Firmin

Sam Savage

"Autobiographie d'un grignoteur de livres, Firmin raconte l'histoire d'un rongeur érudit qui a vu le jour clans les sous-sols d'une librairie de Scollay Square, vieux quartier en péril du Boston des années 1960. Plein d'appétit pour les mots, épris de nourritures spirituelles autant que terrestres, Firmin ne peut communiquer tous ses coups de cœur ni exprimer ses détresses, et voit avec révolte se déliter sa race comme son quartier, cernés par l'incompréhension des hommes et par les mécanismes du profit. Mais la rencontre avec un romancier marginal le sauve du pessimisme ambiant. Superbe hommage aux valeurs de l'écrit et aux singularités de toutes espèces, l'aventure de Firmin est aussi un fabuleux trait d'union entre littérature, exclusion et résistance."(4e de couverture)

Ce livre se lit comme un conte. On se laisse emporter par les mots de Firmin qui est somme toute très attachant. Une petite lecture bien sympathique.

Posté par elfique à 09:30 - Romans - Commentaires [5] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

23 septembre 2009

Catherine Blum

Alexandre Dumas

Nous sommes en 1829, dans la foret de Villers Cotterêts. Guillaume Watrin, chef des gardes chasses, à un fils: Bernard, et une nièce Catherine qu'il a élévé suite au décès de sa mère. Bernard et Catherine s'aiment et souhaitent se marier. Mais, Mathieu, jeune orphelin recueilli par la famille Watrin est jaloux et ne désire qu'une chose: faire échouer ce projet.

Avec ce roman, Alexandre Dumas démontre qu'il est capable d'écrire un bon roman de style policier sans l'appui de faits historiques. Cette histoire se déroule telle une pièce de théâtre dont le lieu principal est la maison du garde-chasse. A la fois conte, roman policier et étude de moeurs, ce roman m'a captivé de bout en bout. Et puis, Villers Cotterets est une ville proche de chez moi et que je connais bien.

Posté par elfique à 09:39 - Romans - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

19 septembre 2009

Je vous raconterai

Alain Monnier

"La mort n'était plus ma quête première, mais la furieuse envie de la toucher et de la caresser, était devenue mon vice présent." (p.58)

Un homme au bord du suicide. Un autre qui lui propose de jouer sa vie à la roulette russe. A partir de ce jour, il n'aura de cesse de laisser le sort décider de sa vie car celui ci semble le protèger, ce qui finit par le rendre fou. Il va devoir alors faire face à son passé.

Un roman fort et étonnant. Un lecteur pris à parti face à un homme qui joue sa vie avec le canon d'un revolver sur la tempe. Une ambiance particulière et un personnage hors du commun. LE livre qui raconte comment froler la mort peut nous redonner l'envie de vivre.

Posté par mediouna à 18:59 - Commentaires […] - Permalien [#]